VITRIOL de Philippe Carrette

Quand on s'essaie à dormir
Dans ces nuits chaudes qui nous pèsent
Ce sont des Amours qui remontent
Les pentes de nos souvenirs.

D'avoir aimé comme on s'enivre
D'avoir donné tout ce qu'on est
Comme on se pend, comme on se livre
Avant que de céder l'Après.

Nos mains inconsciemment dessinent
Sur l'écran du rêve qui fuit
Les tendres courbes féminines
De tous ces corps évanouis.

(chauffe, Marcel, chauffe...)

 

A cause de Montaigne... VITRIOL Poulet !

Copyright © 1997-2004 San Luis Potosi, Philippe Carrette. All rights reserved.